Un soir, un début de soirée. Une soirée ratée. Des mon réveil, j’avais un pressentiment, je le sentais. J’avais fait des mauvais rêves, des cauchemars. Mais je ne suis pas du genre à croire aux rêves prémonitoires. Ma journée d’aujourd’hui, pourtant ne ressemblait pas à ce mauvais rêve. Et heureusement d’ailleurs. Sinon je serais en train de combattre pour ma nation dans une nouvelle guerre mondiale ! Tous les pays du globe y seront, dans cette immense guerre shinobi. Et l’issu de cette guerre, un fin, une fin du monde… Je ne veux pas que mon rêve se réalise. J’ai encore beaucoup de choses, de sensations à découvrir. C’est à ce moment que je me suis réveillé. Ce réveil a mis fin a une dur nuit. Dès mon réveil, je savais que ma journée serait pourrie. Pour commencer, ce matin, il pleuvait. Un temps pourrit, un temps digne d’une vielle journée d’hiver. Je ne vais pas vous raconter toutes mes péripéties péjoratives de ce matin. Je ne vais pas étaler ma vie. De toute manière, personne ne peut lire dans mes pensées. Vous vous imaginez, une personne capable de lire dans les pensées ? Si une telle personne existe, en ce moment elle serait déjà mondialement connue, et mondialement reconnue. Car, mine de rien, je suis un homme qui regarde avec un œil humide le monde. Je regarde les hommes et leurs bêtises, leurs attitudes puériles,… Et tout ça, moi ça me fait peur. Je voudrais tellement modifier le monde, faire de façon à ce que ma vision du monde soit bonne, qu’elle soit méliorative. Moi, je pense que je suis sur ce monde pour améliorer les choses. Arrêter les guerres inutiles, neutraliser les personnes avides de pouvoirs. J’ai pu, à ma naissance recevoir les pouvoirs de l’Hokage. A cause de ce transfert, j’ai longtemps souffert. Les villageois avaient peur de moi, et ne voulaient en aucun cas tisser des liens avec moi. C’est dans ma jeunesse que je me suis rendu compte que le monde est mauvais. La cruauté des enfants. Pourtant, la vérité sort de la bouche des enfants. C’est la faute aux parents. L’enfant retranscrit à l’Académie l’ambiance de sa famille. Du coup, il y a des leaders, et des suiveurs. Enfin, je ne suis pas un psychologue ou quoi que ce soit d’autre. Ce n’est pas mon rôle. Je dois juste porter ma trace sur ce monde. Pour montrer la voix d’un monde correct. Un monde ou tout le monde est heureux. Je ne demande pas grand-chose. Juste de voir des sourires, de voir des personnes heureuses. Que les enfants n’apprennent plus des techniques à l’école. Les éducateurs doivent apprendre la vie aux enfants. Enfin, dans ce monde, on doit apprendre aux enfants à ce défendre ! Il le faut,… Ce monde est vraiment imparfait. Et c’est pour cela que je dois me dévouer à mon rêve. Enfin j’arrête de penser. Je dois profiter de la fin de cette journée pourrie. Il faut que je me libère. Je vais donc aller chercher ma copine, une copine ANBU (du même niveau que moi). Cette copine est une merveilleuse personne. Une amie que j’ai découverte récemment. Elle est drôle, elle sait faire vivre une conversation, elle sait ce faire respecter, elle sait être sérieuse quand il le faut ! Et des personnes comme ça, il devrait en avoir plus. Beaucoup plus. Elle s’appelle Hideaki Mayako . Ensemble, on va faire beaucoup de missions, on va partager beaucoup d’expériences, de sentiments, Ce soir j’ai décidé de lui rendre visite. Car je sais que c’est la seule à pouvoir me rendre heureux. Je pense savoir ou la trouver. Elle traine souvent dans les Ruelles de Konoha. Moi, ce n’est pas dans mes habitudes, mais je sais qu’elle elle aime les rues de Konoha. Surtout un Samedi soir. Il doit y avoir de l’ambiance. Personnellement, je préfère me promener tranquillement. Apprécié l’air du soir. Avant de rentrer dans ma maison. Histoire d’être disposé à passer une bonne nuit. Je m’avance de plus en plus de l’endroit ou doit surement être la fameuse Hideaki. Et comme je le pensais, les rues de Konoha sont blindées. J’ai presque du mal à me déplacer. Je vois beaucoup de visages familiers. Ca fait plaisir de voir des amis s’amuser. Chacun a ses manières d’oublier la dureté de la vie. La chère Tsunade, Hokage du village. Elle, elle boit du saké. Je trouve que ce n’est pas une si mauvaise idée. En continuant ma marche à sa recherche, j’ai vu Naruto. Lui, il a décidé de manger des nouilles. A voir tous les tasses vides, je me demande bien, jusqu’ou ira l’addition. D’autre villageois eux, sont au restaurant, d’autres à la bibliothèque, ou encore au cinéma, … J’ai maintenant pleins d’idées pour la merveilleuse soirée à venir avec Hideaki !

De l'eau partout. C'est ainsi que la journée avait commencé. La rivière qui s'abat sur tout le monde dans un rire cruel. Elle avait l'eau en horreur et le terme était faible. La pluie était à peine supportable pour elle, mais elle sortait tout de même à l'extérieur, trop d'orgueil pour l'avouer. Elle aurait tout de même préféré passer la journée enfermé dans son appartement comme Azumi, mais il n'y avait pas de congé pour les shinobis. Elle s'attendait déjà à passer une mauvaise journée et le pire restait à venir. Tsunade avait décidé qu'elle passerait la journée à faire de la paperasse. Une ANBU qui reste une journée entière enfermée dans un bureau à remplir des papiers. Elle avait eu l'engueulade de l'année avec l'hokage. Sans surprise, elle avait perdu cet échange brutal. Rien de tel pour empirer son humeur déjà maussade. Elle aurait pu avoir une mission d'espionnage, un interrogatoire, un assassinat, n'importe quoi et elle s'était retrouvé à remplir des papiers. Elle avait des envies de meurtre avec son humeur qui devait être en-dessous du point de congélation. Même que durant la journée elle attaqua – non intentionnellement – un chuunin qui fit une blague sur elle en train de travailler dans les bureaux. Elle avait probablement mérité la remarque puisqu'elle travaillait avec son masque, mais tout de même... Elle l'avait mal pris. Le soir venu, elle ne s'était pas fait prier pour partir. Elle avait besoin de prendre de l'air. Elle n'était pas faite pour être coincer entre quatre murs. Probablement ses racines qui reprenaient le dessus. On peut toujours essayer de refouler d'où on vient, mais l'origine reprend toujours le dessus. Ce qui n'était pas une bonne nouvelle dans le cas de Mayako. Elle avait un vif besoin de se changer les idées, prendre une soirée juste pour elle. Oublier le village l'espace d'un instant pour qu'elle puisse repartir avec une énergie nouvelle. D'ailleurs, la soirée commençait plutôt bien, il avait cessé de mouiller, c'était une soirée fraiche, mais pas trop, suffisamment pour être confortable à l'extérieur. Elle décida de se diriger vers la ruelle, elle aimait regarder les gens s'amuser, tout le monde ensemble. C'était comme si tout était parfait l'espace d'une soirée, tout le monde qui s'entend bien, tous les soucis oubliés. Pas de guerre. Pas de sang. Pas de violence inutile. Mayako ne comptait plus le nombre de fois qu'elle avait eu du sang qui lui avait coulé sur les mains. Elle ne devait pas y penser. C'était pour le bienfait du village qu'elle commettait ses actions. Pour qu'ils soient heureux. Pour qu'ils ne connaissent pas l'horreur du monde. En arrivant dans la ruelle, elle remarqua aussitôt Tsunade – qui avait été bien rapide pour arriver ici avant elle – qui buvait déjà du saké. Avec la dispute qu'elles avaient eu aujourd'hui, elle préféra l'éviter et monta sur l'un des balcon. Elle défit ses cheveux pour les laisser voler au vent et retira son masque. C'était le meilleur endroit pour pouvoir observer tout le monde. Elle était pensive. Après la journée infernale qu'elle avait eu, elle avait besoin d'une distraction. Quelque chose qui lui ferait changer les idées et lui permettrait de mettre cette journée derrière une bonne fois pour toute. Cette chose, enfin cette personne, arriva à elle. Yamato de deux ans sont cadets qui était lui aussi ANBU. Elle espérait qu'il n'aille pas rejoindre quelqu'un d'autres, depuis leur première mission ensemble, elle s'entendait bien avec lui. Il savait faire la différence entre un temps de mission et un temps de plaisir. Beaucoup trop de ninjas ne pensaient qu'à s'amuser à longueur de temps, mais en mission c'était important d'avoir du sérieux. La concentration faisait pencher la balance sur le succès ou l'échec de celle-ci et beaucoup l'ignorait... Elle descendit de son perchoir et en évitant soigneusement l'angle de vu de Tsunade – elle n'était pas une experte en espionnage pour rien – elle s'approcha de Yamato et vint lui tapoter l'épaule.

-Tu attends quelqu'un? Si la réponse est non, ça te dirait qu'on aille prendre une marche avec une bouteille de saké?

Elle espérait; de un qu'il n'avait rien de prévu et qu'il se retrouvait ici par hasard, chose qui serait tout de même surprenante puisque ce n'était pas dans ses habitudes de trainées dans le coin, enfin... Et de deux, le cas échéant, que ça lui tenterait. Elle avait l'impression que c'était ce qu'il y avait de nécessaire pour elle en ce moment; de la bonne compagnie, un peu de tranquillité et une bouteille de saké à vider.